1/30/17

Concert du 28 janvier 2017


Récital privé à Amiens

 Sébastien Hurtaud, violoncelle
Louise Akili, piano







Offenbach, Les Larmes de Jacqueline

Debussy, Sonate pour violoncelle et piano

Franck, Sonate pour violoncelle et piano

Orr, Fantaisie sur Carmen

Saint-Saëns, Le Cygne


1/29/17

Fauré, Adagio de la Sonate Opus 117




Gabriel Fauré, 2ème Sonate pour violoncelle et piano Opus 117
Adagio

Thomas Chartré, violoncelle
Louise Akili, piano

Janvier 2017 au CNSMDP


1/27/17

1/24/17

Délices de la mélodie anglaise au Conservatoire de Paris


Concert du 22 janvier 2017


Benjamin Britten
                                                                             

1/15/17

Concert au Musée Jean-Jacques Henner, Paris






12 Janvier 2017

Avec Rachel Koblyakov, violon
Thomas Chartré, cello
Louise Akili, piano

Cécile Chaminade, Trio Opus 11
Mel Bonis, Suite Orientale
Claude Debussy, Trio

Poèmes de 
Mallarmé, Baudelaire et Verlaine


1/05/17

Concert du 22 juin 2016



Avec Jacques-François l'Oiseleur des Longchamps, Hugues Borsarello et Raphaël Ginzburg

Temple du Luxembourg, Paris


1/01/17

2017

Le Soleil
Charles Baudelaire

Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures
Les persiennes, abri des secrètes luxures,
Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés
Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés,
Je vais m'exercer seul à ma fantasque escrime,
Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,
Trébuchant sur les mots comme sur les pavés,
Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés.


Ce père nourricier, ennemi des chloroses,
Éveille dans les champs les vers comme les roses;
Il fait s'évaporer les soucis vers le ciel,
Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.
C'est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles
Et les rend gais et doux comme des jeunes filles,
Et commande aux moissons de croître et de mûrir
Dans le coeur immortel qui toujours veut fleurir!


Quand, ainsi qu'un poëte, il descend dans les villes,
Il ennoblit le sort des choses les plus viles,
Et s'introduit en roi, sans bruit et sans valets,
Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais.



Robert Delaunay, Les Fenêtres (1912)